Cantal, terre d'émigration
Les activités principales du Cantal ont toujours été l’agriculture et l’élevage. La terre, cependant, n’assurait pas la subsistance des familles nombreuses, un grand nombre de paysans n’avait pas assez de cette terre et devait se procurer d’autres ressources pour acheter des céréales et payer l’impôt. Les conditions climatiques imposaient un long repos hivernal des cultures et l’expoitation n’était pas pénalisée par un départ pendant cette période.
Le Cantal fut donc une terre d’émigration vers d’autres provinces du royaume de France : Bretagne, Aquitaine, Champagne, Normandie mais aussi vers l’étranger : Espagne, Belgique ou Hollande dès le XVIe siècle; puis, à la fin du XIXe siècle vers Paris. Nos ancêtres ont également voyagé moins loin dans les provinces limitrophes.
Cet exode saisonnier s'est transformé pour certains en émigration définitive : ils se sont mariés ou sont décédés dans ces contrées.
Ils ont aussi franchi les océans vers des pays lointains Québec, Mexique, Argentine, Algérie.
Aprogemere a entrepris la constitution d’une base de relevés de ces cantaliens morts ou mariés hors du département.
À l'occasion de vos recherches personnelles, ou de dépouillements systématiques, vous avez sans doute identifié des décès ou mariages dont l'un des conjoints est originaire du Cantal.
N'hésitez pas à nous