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L’église Saint-Martin de Rouziers, histoire d'une résurrection (1957-1955)

La translation d’une église est un évènement rare dont l’architecte aurillacois Pierre Croizet se voit confier la tâche en 1947. En effet, quelques mois auparavant, le clocher de l’église Saint-Martin s’est en partie effondré sur la sacristie. Cet incident n’est pas une surprise, il était même inéluctable si l’on en juge par le très mauvais état de ce sanctuaire qui durait déjà depuis plusieurs décennies. Dès 1909, Casimir Croizet, père de Pierre, est missionné pour expertiser le bâtiment et son rapport est sans appel : « J’ai examiné très attentivement toutes les parties de la construction et après avoir pris toutes notes et dimensions nécessaires, j’ai constaté que les murs du clocher de la façade principale et une partie des murs de la façade sud sont lézardés et menacent ruines......[Lire la suite]

Lecture d'archives aux Prades le 17 septembre.

Né en 1759 aux Prades, dans la maison où se déroulera la lecture d'archives, ouverte pour la circonstance par ses propriétaires actuels, l'abbé Dufour de Pradt est un abbé de cour typique de la fin de l'Ancien Régime. Au début de la Révolution, il est d'abord favorable aux idées nouvelles, pourvu qu'elles ne bouleversent pas l'ordre ni menace sa maison des Prades, comme en témoigne une lettre écrite au maire d'Allanche en 1790. Parti en émigration, il y commence une carrière de publiciste polygraphe ; il s'empare de tous les sujets, il cause, il argumente, il prophétise sur l'avenir des colonies espagnoles, la question de l'esclavage, la géopolitique européenne.




Sous l'Empire, il connaît son heure de gloire entre 1804 et 1812 : aumônier de l'Empereur, il participe au sacre, l'accompagne en Espagne en 1808, est son ambassadeur à Varsovie en 1812. De ces expériences, il tire des souvenirs très vivants et des portraits saisissants de Napoléon, repris par Cioran dans son Anthologie des portraits en 1996. Sous la Restauration, il devient libéral, pestant contre l'appétit des aristocrates revenus d'émigration ou le retour du jésuitisme. Il invente le droit d'ingérence dans la guerre d'indépendance grecque. En parallèle, il mène, à la fin des années 1820, une expérience agronomique dans son domaine des Prades, qui nous vaut de très belles descriptions du Cézallier. Après 1830, il redevient réactionnaire, pestant contre la liberté de la presse et mourant à Paris en 1837. La lecture se termine par son portrait par Sainte-Beuve.

Personnage haut en couleurs, plein de contrastes et de contradictions, à la plume fertile et inventive, l'abbé de Pradt va revivre dans sa maison, le samedi 17 septembre, de 15 h à 16 h, par la voix du comédien Michel Genniaux.
Textes de et sur l'abbé de Pradt, choisis et présentés par Édouard Bouyé, directeur des Archives départementales du Cantal, lus par le comédien Michel Genniaux.

Lecture d'archives aux Prades, maison natale et familiale de l'abbé de Pradt (sur la route entre Allanche et Marcenat)
Samedi 17 septembre à 15 h, dans le cadre des journées européennes du patrimoine de "Patrimoine en Cézallier"

Entrée libre
Durée : 1 heure.




 

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