ACCÈS ADHÉRENTS

L’église Saint-Martin de Rouziers, histoire d'une résurrection (1957-1955)

La translation d’une église est un évènement rare dont l’architecte aurillacois Pierre Croizet se voit confier la tâche en 1947. En effet, quelques mois auparavant, le clocher de l’église Saint-Martin s’est en partie effondré sur la sacristie. Cet incident n’est pas une surprise, il était même inéluctable si l’on en juge par le très mauvais état de ce sanctuaire qui durait déjà depuis plusieurs décennies. Dès 1909, Casimir Croizet, père de Pierre, est missionné pour expertiser le bâtiment et son rapport est sans appel : « J’ai examiné très attentivement toutes les parties de la construction et après avoir pris toutes notes et dimensions nécessaires, j’ai constaté que les murs du clocher de la façade principale et une partie des murs de la façade sud sont lézardés et menacent ruines......[Lire la suite]

Les Annales de Lakairie ; itinéraire d'un enfant de la Révolution

Les archives départementales du Cantal ne conservaient jusqu’à présent que des extraits des Annales de Jean-Baptiste Lakairie, célèbre chroniqueur de la vie sociale, économique, politique d’Aurillac et du département durant la période révolutionnaire. L’acquisition récente de 21 cahiers supplémentaires, formant le fonds 122 J, complète l’ensemble déposé par la ville d’Aurillac et donne l’occasion de revenir sur le parcours de ce témoin de premier ordre de ces années de transition mouvementées.

Jean-Baptiste Lakairie débute la rédaction de ses chroniques dès avant la Révolution et l’achève en 1818 ......[Lire la suite]

L'église Saint-Martin de Rouziers, histoire d'une résurrection (1947-1955)

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Les Archives départementales acquièrent un terrier de la seigneurie de Paulhagol (1553-1555)
avec l'aide de l'association Aprogemere

Un livre terrier, ou terrier, est un registre contenant des biens fonciers, les droits et conditions des personnes, ainsi que les redevances et obligations auxquelles elles sont soumises. Ce type de document donne une photographie, à une date précise, des habitants d'une seigneurie, avec la consistance, le nom (microtoponymes) et la localisation (avec les confronts) exacts des biens qu'ils exploitent ; pour chaque tenancier sont détaillées les redevances féodales en argent, froment, seigle, avoine, gélines et boades (jours de corvées avec une paire de bœufs). Au chercheur d'aujourd'hui, ce document tient lieu à la fois de liste de recensement, de matrice cadastrale et d'état de l'agriculture.

Tristan du Greilh, seigneur de la Volpilhère, possédait divers biens dans les paroisses de Cézens, Pierrefort, Paulhenc et Oradour. Il décide de mettre au clair ses biens et ses droits, et confie à Hugues Alanche, notaire dans la baronnie de Pierrefort, la rédaction du terrier, dont la confection s'étend du 6 juin 1553 au 29 octobre 1555. Ce registre comporte 160 feuillets, soit 320 pages, comportant 73 reconnaissances de 2 à 6 pages chacune.

Pour l'acquisition de ce précieux document (3025 euros), acheté à un marchand du Gard, le Conseil général (Archives départementales) a bénéficié de l'aide financière de l'association APROGEMERE (Association pour la promotion de la généalogie et la mémoire régionale), à hauteur de 800 euros. L'association, partenaire des Archives départementales pour la numérisation des minutes anciennes des notaires, a puisé dans le reliquat de la somme collectée au printemps 2012 auprès de ses adhérents pour l'acquisition du fonds Chevalier (de Salers) ; cette opération en faveur du patrimoine écrit cantalien avait été alors baptisée "Archivothon".

Ce document, vieux de 450 ans, est désormais consultable par tous aux Archives départementales du Cantal sous la cote 1 J 945.

Armoiries de la famille de Greilh de la Volpilhère