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 Piganiol de la Force : prémices aux guides de voyage (XVIIIème)

Jean Aymar Piganiol nait à Aurillac le 23 septembre 1669 , fils de Pierre Piganiol et de Marguerite Parisot. Son père, riche marchand, membre de la bourgeoisie aurillacoise, a su faire fructifier sa fortune par le rachat de rentes et de créances à la petite noblesse locale . Marguerite Parisot descendait, quant à elle, d’une vieille famille qui avait compté plusieurs consuls aurillacois et de nombreux gens de robe, propriétaire depuis 1652 du fief de la Force, situé à proximité du village de Rouffiac, paroisse de Saint-Simon. Les premières années du jeune Jean Aymar restent méconnues, sa mère décède en couche le 4 novembre 1680, faisant de lui l’unique héritier du fief de la Force à l’âge de 11 ans. En 1698, il entre au service de Louis-Alexandre de Bourbon, comte de Toulouse et prince de France, sixième et dernier enfant de Louis XIV et de Mme de Montespan. Il devient gouverneur de son école de pages, fonction qu’il occupera pendant 39 ans. Cette charge et la protection du prince lui permettent de vivre à Versailles, de fréquenter la Cour et d’avoir accès à de nombreux travaux dans tous les domaines du savoir. Il accompagne son protecteur dans de nombreux voyages qu’il mettra à profit dans ses futures publications.....[Lire la suite]

Réutilisation des archives publiques : le Département du Cantal gagne en appel


Le 13 juillet 2011, le tribunal administratif de Clermont-Ferrand avait condamné le Département du Cantal à procéder à la communication à la société Notrefamille.com des "cahiers de recensement" des années 1831 à 1931. Le 20 septembre 2011, le Département du Cantal avait fait appel de ce jugement.

Par un arrêt rendu le 4 juillet 2012, la cour administrative d'appel a annulé le jugement du tribunal administratif de Clermont-Ferrand.
Elle a considéré que, saisie d'une demande de réutilisation des documents d'archives, l'autorité compétente disposait du pouvoir de s'assurer que cette réutilisation satisfaisait aux exigences des dispositions de l'article 13 de la loi du 17 juillet 1978. En l'espèce, le département du Cantal n'était donc pas tenu de satisfaire à la demande de la société NotreFamille.com et pouvait en conséquence légalement lui opposer un refus fondé sur le non-respect des dispositions de ladite loi. Elle a en outre relevé que l'autorisation délivrée par la CNIL était postérieure à la date de la décision attaquée du département, de sorte que la société NotreFamille.com ne pouvait utilement sans prévaloir.

Il s'agit là d'une décision particulièrement satisfaisante pour les services d'archives publics auxquels un pouvoir d'appréciation est ainsi expressément reconnu.

Cette jurisprudence nouvelle a d'autant plus de poids que, comme l'a rappelé à titre liminaire le rapporteur public à l'occasion de l'audience du 12 juin dernier, la CAA de Lyon avait été désignée comme juridiction pilote sur le contentieux en cause, six TA étant actuellement saisis de la même question.

Lire l'arrêt de la cour administrative d'appel de Lyon.

 

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